Le dîner débat de Cœur d’Essonne : l’événement politique de l’Arpajonnais du mois d’octobre

Publié le par Jean-Paul Lebrec

Le 16 octobre dernier, avait lieu le dîner débat annuel de l’association de réflexion Cœur d’Essonne dont notre ami et adhérent Jean-Paul Lebrec, est Trésorier-fondateur.

En 2009, nous avions abordé les thèmes des réformes des collectivités et du Grand-Paris.

Cette année, le thème était : la requalification de la Nationale 20, en présence de Monsieur Guy Malherbe, député de la 4ème circonscription de l’Essonne. Mesdames Marianne Duranton, Conseillère générale de l’Essonne et Valérie Blanquefort, Présidente de l’Association des Nouvelles Parisiennes ainsi que Monsieur Nicolas Roughol, Président du Nouveau Centre de l’Essonne faisaient également partie des invités de marque.

Plus de 80 personnes étaient présentes à cet événement. Elles ont animé un débat extrêmement varié et vivant : transports, environnement, besoins des générations, emploi, urbanisation… Tous ces sujets ont fait jaillir les questionnements parfois exacerbés des convives et confirmé les craintes de la population face aux changements que devrait amener ce projet dans les 15 prochaines années.

Nicolas Roughol est intervenu sur le risque de voir anéantir les efforts de fluidification de la RN20 par l’augmentation de la population dans l’Arpajonnais. Le volume de poids-lourds qui emprunte aujourd’hui la N20 à Artenay, en sortant de l’A10 afin d’éviter de payer trop de péage et de profiter des infrastructures (restaurants, aires de repos…) plus densifiés sur la N20, impose également une réflexion d’ensemble, sans dissocier ces deux axes routiers.

Je suis intervenu sur la nécessaire réflexion à mener sur la manière dont nous voulons voir évoluer l’Arpajonnais dans les 30 ans à venir. L’enjeu va au delà de cette épine dorsale. Ce projet représente une véritable opportunité pour réfléchir à notre devenir : en effet, requalifier la RN20 pour en faire un Boulevard urbain, comme prévu dans le projet, c’est continuer d’urbaniser, de toute façon, au détriment de l’environnement. L’une des solutions serait que les élus de l’Arpajonnais aient le courage de prendre en main l’avenir de notre région en ayant une politique dynamique de création d’emplois et de maintien du petit commerce et de l’agriculture, ce qui limitera les déplacements de nos habitants et évitera de faire de l’Arpajonnais une région dortoir du sud parisien. Il est important de ne pas seulement se tourner vers Paris et de réfléchir à la mise en valeur de l’Essonne à travers ses connections économiques et patrimoniales internes.

 

Jean-Paul Lebrec

Trésorier-Fondateur de Coeur d'Essonne

Membre du Nouveau Centre 91

 

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