Conseil général de l'Essonne : les 25èmes rugissants

Publié le par Le Nouveau Centre 91

Toute majorité intelligente sait,dans une démocratie qu'elle a besoin d'une opposition,celle-ci ayant comme effet de créer une obligatoire solidarité au sein de la majorité.

Avec une subtilité que l'on ne pouvait pas lui deviner, l'opposition actuelle au conseil général a fait le choix de donner l'impression de s'assoupir, de céder aux sirènes des arrangements et des voyages exotiques.

Ce stratagème semble avoir réussi, car l'ambiance au sein de la majorité du conseil général est aux réglements de comptes tout azimuth, et à l'exaspération des ambitions.

Ne voulant pas risquer de trahir mes informateurs, je ne peux vous parler que de ce qui a transpiré, ce qui est du pipi de chien au regard du quotidien de "ces amis de trente ans".

De fait, toutes les passions se déchainent et la succession de Berson fait planer une atmosphère chaotique de fin de règne. Celui-ci demandera t il l'asile politique en conduisant la prochaine liste aux sénatoriales ? C'est en tout cas le hochet que certains lui tendent.

Nous avions eu le courrier sympathique de Thierry Mandon, Vice-président, à l'intention de son collègue Carlos Da Silva, Vice-président qui témoignait de toute l'amitié qu'il lui porte puisqu'il lui demandait sa démission en ces termes :

Vous avez préféré votre intérêt politique Corbeillois au mandat collectif de défense du vote de la Fédération au vu de tout cela, je vous demande de bien vouloir démissionner sans délai de vos fonctions de 1er Secrétaire Fédéral. A défaut de retrouver l’honneur que vous avez perdu hier, vous pourriez au moins préserver l’essentiel : l’idée qu’il reste quelques règles de droit dans un parti politique de gauche ; l’idée que le vote militant veut dire quelque chose ; l’idée que le combat pour la rénovation est tout autre chose que ce que vous démontrez.

Connaissant bien Thierry , sons sens de la mesure et son sens politique, j'imagine la colère noire et la rage qu'il lui a fallu contenir pour avoir des propos mesurés vis a vis d'un collegue et ami, vice-président du conseil général...tout cela dans le silence officiel du Président du Conseil à qui chacun fait mine de ne plus demander son avis.

Quelques temps plus tard,c'est un autre pilier du Conseil général, Vice-président aussi, Gérald Hérault qui donne sa démission du parti socialiste expliquant que c'est parce qu'il n'était pas sur les listes aux régionales et que sinon il aurait démissionné du Conseil général pour aller a la région...les Montgeronnais qui l'ont élu,on sait dans quelles conditions apprécieront...

A la suite des élections régionales, le Maire de Montgeron prend congé du Parti Socialiste et de deux !

Nous avons eu ensuite l'inéffable monsieur Finel dit "l'africain", grand client du restaurant des remparts, qui s'attaque à la gestion de Michel Berson.

Le Conseil général de l’Essonne fait appel à ces institutions douteuses qui notaient encore excellemment la banque américaine Lehman Brothers la veille de sa faillite !

Tels sont les propos de Patrice Finel et les interrogations qu'il adresse au Président en tant qu'élu de sa majorité, sans doute une intervention dictée par sa collaboratrice rémunérée par le conseil général de l'Essonne,la fille de Jean-Luc Melenchon ?

En effet, à droite les fils sont élus , à gauche, ils sont embauchés...

Une intervention que l'on aurait pu lire dans la bouche de l'opposition si elle jouait pas faire semblant de dormir.

Et de trois !

Pour la bonne bouche,le petit dernier,le Président du groupe socialiste au conseil général, Jérome Guedj, candidat malheureux contre Michel Berson, qui déclare "Président sinon rien " en rendant sa copie du dernier shéma départemental.

En fait,ce garçon a deux fers au feu, soit Président du Conseil général, soit il se verrait bien un destin dans l'audiovisuel qu'il prépare ardemment. De là à penser que certains l'aident dans ce sens, histoire de s'en débarrasser....

Voilà à peine esquissée l'ambiance au Conseil général de l'Essonne, une collectivité que ces gribouilles ont ruiné, la faisant passer en 2000 de 249 millions d'euros de dettes à 780 millions en 2009 et qui ont su faire passer la taxe d'habitation de 5,45% a 7,40% soit plus de 30 % d'augmentation, sans le moindre effet positif. dans notre quotidien.

Il serait temps que le bon sens donne de la voix.

Christian Schoettl, Maire de Janvry et membre du bureau de la fédération 91 du Nouveau Centre

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L
<br /> on n'avait pas parlé de la suppression de l'institution ?<br /> <br /> <br />
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